Sur la route de Casablanca à Marrakech
Vol sans histoire Marseille-Casa sur la compagnie marocaine low cost Jet4you.
Petit sketch à l'arrivée autour du tapis roulant censé nous délivrer les bagages, et qui ne démarrera qu'au bout d'une demi heure après plusieurs tentatives.
Nous finissons, bagages enfin récupérés, par trouver Ahmed qui sera notre chauffeur pour la tournée. Ahmed est berbère "des montagnes" précise-t'il, pas de la médina...
Le petit bus mis notre disposition est plus que correct, 20 places confortables. On ne va pas se marcher dessus. C'est d'ailleurs dans le bus que je commence à écrire.
Nous partons de suite pour Marrakech, notre première étape.
- "La route ou l'autoroute demande Ahmed? L'autoroute ca va plus vite, 2h seulement au lieu de 3, mais le café il coûte 10 dirhams (1 euro) au lieu de 5 ou 6 sur la route! 10 dirhams, tu te rends compte?!"
Ok pour la route, on s'arrête assez vite manger dans un petit resto au bord de la route. Il est 16h ici, 18h en France. Ca commence tranquille, dans un petit jardin de resto, autour d'un thé à la menthe...
On a repris la route. Oups! coup de frein brutal en pleine ville à Settat (non; non pas Sète). L'occasion de voir ma première burka du séjour traverser au passage piéton. J'en verrai une autre à l'arrière d'une mob peu de temps après. Il n'y a rien à faire, ça me met toujours aussi mal à l'aise (souvenirs de Belphégor des années 60?)
Le Maroc nous y sommes venus en 1995, avec le camarade Pierre Coulon au piano (salut amigo), mais tiens, c'est vrai, nous n'avions pas joué à Marrakech.. Cette tournée est notre première aussi avec cette formation là, l'occasion d'enfin repartir sur les routes avec l'autre Pierre, le Diaz. Pierre, qui a repris son activité photographique , qui nous avait valu en 2005 et 2006 de très belles séries d'art défiguratif. On se souvient avec émotion de son catalogue de ventilateurs, de ses contreplongées de narines, ou de sa très belle série " plafonds et dallages".
Gageons qu'il saura nous régaler.
J.e vous donnerai bien quelques échantillons de son travail repris, ce jour, avec fougue, mais hélas l'Adsl de l'hotel où nous sommes maintenant arrivé depuis quelques heures rame trop pour en envoyer.
Eliza a commencé elle aussi à mitrailler, mais pas de photos ce soir, même raison.