Bangkok première

Bangkok Première: on débarque dans cette ville folle, retrouvant la chaleur du Vietnam du Sud, après l'épisode rafraichissant de Da Lat. La ville est grande + de 10M d'habittants, où cohabitent immenses buildings, chantiers de construction et petites ruelles populaires où on trouve de tout. La street food est à tomber. On mange pour rien, c'est encore moins cher qu' au Vietnam...On comprend pourquoi tant d'occidentaux viennent en vacances ici: nos chambres coutent 18 €... Pour 70€ on a du 5 *. On fait aussi quelques rencontres inatendues, comme un varan qui veut traverser la rue.

    

Petite virée le premier soir pour boire un verre dans les quartiers chauds, raccolage à tous les étages devant des bars à pool dance dont les portes sont grandes ouvertes pour bien montrer la marchandise. Plusieurs fois on nous propose des prestations fort intéressantes et imagées sur une carte, comme au restaurant, avec des tarifs. Exemple de prestation: Pussy smoke cigarette, Pussy cut banana, Pussy open bier bottle...Des exploits certes originaux et sûrement spectaculaires, mais nous déclinons poliment. On traverse même la rue ostensiblement gay où nous croisons une superbe Drag Queen. C'est bien comme dans les films...

Le lendemain, nous traversons la ville (embouteillages monstres) pour aller reconnaitre le lieu du premier concert.

Le Buddha & Pals, tenu par le très sympatique Mac dans la célèbre Kanvela House.

Un peu d'histoire:

Dans le quartier historique de Nang Leong du quartier Pom Prap Sattru Phai de Bangkok, Kanvela House se démarque de son environnement avec une charmante simplicité. Une porte rouge frappante marque l'entrée de l'une des auberges de jeunesse les plus uniques de la ville. Kanvela signifie « temps » en thaï, en référence au caractère historique du bâtiment. Le complexe de six échoppes à deux étages et d'une arrière-boutique date d'environ 1910 et a été transmis de génération en génération au cours du siècle dernier. Lorsque les derniers commerçants ont dû déménager, Peerasith 'Mac' Seemoolsathien est venu aider le propriétaire - qui se trouve être son bon ami - à trouver une ouvelle affectation pour le bâtiment abandonné, qui à l'époque ressemblait à une maison hantée, avec ses bas plafonds, son manque de lumière naturelle et d'électricité, et un état général de délabrement. Et bien que les rénovations soient souvent plus coûteuses que la construction à neuf, une structure avec un esprit historique n'a pas de prix. Seemoolsathien a reconnu le potentiel de l'ancienne maison et s'est attaqué au projet, bien qu'il n'ait aucune formation formelle en architecture, ni design d'intérieur, F&B ou hôtellerie. Avec l'objectif principal de préserver le patrimoine, il a été guidé par la question : « Que ferais-je si cela devenait ma propre maison ? » Les racines rurales de Seemoolsathien ont certainement influencé la conception et Kanvela House affiche un air campagnard que l'on trouve rarement à Bangkok (un arbre grandit à travers le petit atrium derrière). Kanvela House a un style industriel et vintage distinct et l'ancien est mélangé avec goût au nouveau, reflétant la passion de Seemoolsathien pour les trouvailles du marché aux puces. Tout au long, il est resté simple et a suivi son intuition. « Tout doit avoir l'air d'appartenir ici, de manière naturelle et authentique », dit-il. En conséquence, Kanvela House ne ressemble pas à une auberge, mais plutôt à un séjour chez un bon ami.

Le Smalls, un autre club non loin de notre hôtel, où nous jouerons le dernier soir, samedi

Devant le Buddha & Pals

Mac

Installation au Buddha & Pals

Super concert dans cette ambiance cool et feutrée. Après le concert, gateau-bougies-champagne (ou presque) pour fêter les 4 ans du Buddha & Pals.

Concert

Petit "boeuf" avec Taweesak, le saxophoniste qui joue habituellement ici tous les jeudis soirs. Comme on lui a piqué son gig, la moindre des choses est de l'inviter...