Répétitions au grand air
Aujourd'hui lundi, retrouvailles avec nos amis bahnars. Kon Tum est une petite ville de province et leur village est en fait un quartier de la ville qui serait un peu comme à la campagne. Les choses ont été bien faites par "Poussières de vie", il y a une batterie correcte, une sono plus que suffisante pour y brancher Jean Marie et moi.
Ils ont travaillé les morceaux, ce qui n'était pas évident, car le mois de novembre était une période de récolte qui n'a pas du leur laisser beaucoup de temps. Du fait de la disparition du soliste Moy, ils sont plusieurs à tourner sur le le portique des gongs. Il y a même la fille de l'un d'entre eux (Zudy, prononcer entre Julie et Dziouri - retenir et prononcer leurs prénoms est un vrai cauchemar, notre palais n'est pas formé pour ces sons là...!) qui est venu de Saigon et a été apparement acceptée comme soliste car elle est pianiste et connait la musique. Son père a des velleités de direction qui ne sont pas toujours très heureuses. Je dois être très diplomate pour faire comprendre qu'on ne peut pas être 2 à diriger l'ensemble sur ce coup, d'autant plus qu'il induit facilement les autres en erreur...
Ceci mis à part, l'ambiance est joyeuse. On a dégrossi les 6 morceaux prévus dans la matinée et affiné un peu 3 d'entre eux.
Elizabeth continue sa mission photographique avec son portable ou avec l'appareil de Daniel. Grace aux réseaux sociaux, comme chacun mitraille avec son tel, on ne manque pas de photos.
L'instrument roi, tenu par 1 à 3 personnes. Les autres ont chacun un gong ou une percu.
La légende pourrait être: vieux couple gay et leur fille adoptive, je sais, je sais, mais non...perdu!
Petite vidéo de travail:
Adaptation d'un morceau joué en avril dernier avec les Vysniauskas père et fils en Lituanie. Zudy et Hour (prononcer entre AUR et Hourra) le font bien sonner dés la première répétition: